27A THEORIE DE LA LUMlfeRE. — QUATRIEME SECTION. XXXVITl. 14. Jevais essayer d'exposer clairement mes vues the'oriques sur ce sujet, en m'interdisant ne"anmoins les de"veloppements qui pourraient lasser 1'attention de I'Acad&me. Je-commencerai d'abord par rappeler ce que j'ai public' sur la nature des vibrations lumineuses dans le cahier des Annales de chimie et de physique du mois de juin dernier (a'. Lorsque deux systemes d'ondes, se propageant suivant des directions presque paralleles, viennent a se rencontrer, il est clair qu'ils doivent s'influeucer mutuellement, quand leurs mouvements oscillatoires orit la meme direction relativement aux lignes de propagation ou rayons. Je ne considers ici que des ondes produites par des mouvements oscilla- toires : or il resulte de ce mode de generation qu'elles doivent apporler aux molecules du milieu des vitesses dirige"es alternativement en seas contraires, et que les forces acceleratrices qu'elles de'veloppent et qui accompagnent ces vitesses doivent 6tre aussi alternativement de sign us contraires, quelle que soit leur nature. En un mot, chaque onde en- gendree par des oscillations ou vibrations presente ne'cessairement, en vitesses comme en forces acceleratrices developp^es, des quantity's positives et negatives symetriquement placees de part et d'autro du- milieu de Fonde, et qui doivent etre egales dans les points coiTospon- dants. Or il n'en faut pas davantage pour determiner line influence mutueile entre deux system es d'ondes pareilles qui se rencontrent, lorsque les directions de leurs mouvements oscillatoires sont a pen pros paralleles. En effet, il est clair que dans les points ou les ondes ex<5- cutent toutes leurs oscillations suivant le m^me sens, elles s'ajouteront, et les vibrations du milieu seront au maximum; tandis que dans ies points ouse superposeront les moities des ondes qui apportent des (.juau- tites de signes contraires, ces quantity's se retrancheront les unes des autres; et si elles sont egales, c'est-a-dire si les deux systemes d'ondes 1;° a" Note sur la coloration des lames cristallise'es. (Annales do chimie el de •2e serie, t. XVII, p. 167, arme'e 1891.) — Voyez N° XXII. ossible que je ne I'eusse